Luis Enrique accusé de mettre Lucas Chevalier en grande difficulté !

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Au-delà de la polémique de son like sur Instagram, Lucas Chevalier livre des prestations très mitigées avec le PSG. Et selon le coach du meilleur gardien du monde, Luis Enrique n’y est pas étranger.

Lucas Chevalier est arrivé à Clairefontaine avec sa valise d’incertitudes. Sauf catastrophe pour Mike Maignan, le portier du Paris Saint-Germain sait qu’il n’aura pas à gérer le prochain match de l’équipe de France qualificatif pour la Coupe du Monde 2026 face à l’Ukraine. De quoi lui permettre de vivre ce début de rassemblement dans l’ombre, sans trop de pression. Car ces derniers jours, le joueur de 24 ans a vécu un battage médiatique infernal. Régulièrement pointé du doigt pour ses performances mitigées, Chevalier a réussi à se rajouter une polémique à ses soucis sportifs.
Chevalier enchaîne les galères Coupable d’un like sur une publication favorable au Rassemblement National, l’ancien Lillois a dû gérer cet événement juste avant le coup d’envoi du choc face à l’Olympique Lyonnais (3-2). Acculé, il n’a pas eu d’autre choix que de sortir du silence aux alentours de 4h du matin. «J’ai pu voir ce qu’il a pu se dire à mon propos concernant le fait que j’ai liké une publication sur Instagram d’une orientation politique, que je ne partage pas bien évidemment. Je ne cherche pas à vous convaincre, mais il est désolant de savoir qu’en scrollant et en laissant un like sans s’en être rendu compte sur une publication, vous êtes informé que votre image est salie de haut en bas pour une action accidentelle.
Ça m’emmerde. Le mal est fait et les choses ont été prononcées à mon égard. Vous avez essayé de me faire passer pour un facho, et ce n’est pas que moi que vous avez visé, mais ma famille entière».

Une sortie médiatique jugée par certains aussi maladroite que ses dernières interventions sur la pelouse du Groupama Stadium. Loin d’avoir arrangé son cas, Lucas Chevalier espère profiter de cette trêve internationale pour souffler mentalement. Mais à l’heure où il apparait plus que jamais seul au monde, le portier parisien a pu compter sur le soutien indirect de l’analyste vidéo et entraîneur Thierry Barnerat. Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais Barnerat s’occupe d’un certain Thibaut Courtois. Et quand le coach du meilleur gardien du monde parle, on a tendance à penser qu’il faut l’écouter. Sorti du silence au micro de RMC, Barnerat a expliqué que les deux buts encaissés par Chevalier à Lyon n’étaient pas uniquement de sa faute.
Mis en danger par la tactique de Luis Enrique «Elles (les deux actions de but) sont identiques parce qu’il doit répondre à l’exigence tactique de Luis Enrique qui demande de rester derrière son bloc, très proche, pour limiter les espaces. Mais on ne peut pas coacher un gardien comme ça parce qu’on doit toujours défendre le but en situation défensive», a-t-il déclaré, avant d’assurer qu’il était certain que c’est la tactique du coach espagnol qui le met en difficulté. «Je ne suis pas avec eux, mais je le pense à 100%.
(…) Si on parle du niveau général de Lucas Chevalier et ce qu’il a produit jusqu’à maintenant, c’est clair qu’il n’est pas à 100% du niveau de performances qu’il pourrait réaliser. Sur les deux buts, c’est Luis Enrique qui impose une situation tactique qui met en difficulté le gardien de but. » Mais ce n’est pas tout. Pour Barnerat, si Chevalier a également du mal à se montrer à 100% de ses capacités, c’est aussi parce qu’il n’a pas encore

digéré son transfert au PSG. Passé d’un environnement moins médiatisé à Lille à l’exposition XXL du club de la capitale, le gardien n’est pas encore prêt mentalement. Un constat pas surprenant, d’autant qu’il convient de rappeler que si Chevalier a été ardemment désiré par Luis Enrique, l’international français a succédé à un Gianluigi Donnarumma adulé par les fans parisiens, mais poussé vers la sortie malgré ses six derniers mois magiques avec les Rouge et Bleu. Un contexte pesant qui joue forcément sur le rendement du néo Parisien. «Sur ce match contre Lyon, il a body langage où tu vois qu’il n’est pas pas ancré. C’est la première fois que je le vois comme ça. Tu vois qu’il n’est pas stable émotionnellement, il n’a pas d’ancrage.» Lucas Chevalier saura-t-il inverser la tendance ?.