La Grèce s’enfonce dans un marasme historique

la grèce s’enfonce dans un marasme historique

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Pas de Coupe du Monde pour la Grèce, battue au Danemark (3-1). Depuis 2014, chaque grand tournoi est manqué, qu’il s’agisse de la Coupe du Monde ou de l’Euro. Après les belles heures de l’Euro 2004 et des performances européennes marquantes des clubs grecs tels que l’Olympiakos, le

Panathinaikos ou l’AEK Athènes, le football grec traverse une période difficile. Les souvenirs de Katsouranis, Karagounis, Basinas ou de certains joueurs emblématiques de l’Olympiakos en Ligue des Champions contrastent avec l’état actuel d’une équipe nationale incapable de franchir la phase  qualificative, même contre des adversaires supposés abordables. La Grèce semble ainsi entrer dans un cycle de stagnation et de déception récurrente. Lors de ces éliminatoires pour la Coupe du Monde 2026, la Grèce a disputé trois matchs cruciaux - contre le Danemark à Faliro (3-
0), contre l’Écosse à Glasgow (3-1) et à nouveau contre le Danemark à Copenhague (3-1). Dans ces rencontres, l’équipe a encaissé neuf buts en trois matchs, un total disproportionné pour un effectif possédant des joueurs expérimentés et talentueux. Aucun point n’a été gagné, et la différence de buts a été catastrophique. L’analyse statistique montre une répétition de problèmes défensifs : erreurs sur coups de pied arrêtés, mauvais placement dans la surface, pertes de balle dangereuses et incapacité à gérer la pression dans les moments clés. Ces déficits ont coûté non seulement des
points mais aussi la deuxième place du groupe, qui aurait offert une chance de qualification via les barrages. Le match à Copenhague contre le Danemark a été révélateur des limites de l’équipe grecque. Dès la 21e minute, un service précis de Zafeiris avait permis à Højlund d’ouvrir le score, puis
Andersen a doublé la mise à la 40e minute en profitant d’un duel défensif mal négocié par Tzolis et Mavropanos. Enfin, Damsgaard a marqué le troisième but à la 62e minute sur une erreur de Koulierakis. La Grèce, malgré quelques phases de possession et des tentatives de pressing, n’a jamais trouvé le rythme offensif nécessaire pour revenir au score. Même la structure tactique mise en place par Ivan Jovanovic n’a pas permis d’éviter les erreurs collectives, répétées par manque de communication et de concentration.