Lamine Yamal se fait dézinguer de tous les côtés
fc barcelone
Lamine Yamal a été l’un des grands perdants de la soirée à Stamford Bridge. Totalement eclipsé par Estevao et incapable d’influer sur le cours du match, le jeune prodige du Barça a vu sa performance critiquée aussi bien en Espagne qu’en Angleterre, accentuant la pression sur ses épaules après une défaite cuisante face à Chelsea. Le FC Barcelone a vécu une véritable désillusion à Stamford Bridge, percutant de plein fouet un Chelsea lancé à pleine vitesse (3-0). Dès les premières minutes, les Blaugrana ont été dépassés par l’intensité imposée par les Blues, incapables de suivre le rythme anglais et rapidement acculés après l’expulsion précoce de Ronald Araújo, qui a bouleversé tout le plan de jeu. En infériorité numérique, Barcelone a sombré en seconde période, laissant une impression d’équipe démoralisée, dépassée dans les duels et totalement impuissante face à la maîtrise londonienne. Les hommes d’Hansi Flick ont manqué de réaction, mais l’entraîneur allemand se veut malgré tout confiant, et affirme avoir identifié des points positifs et croit encore fermement à la capacité de ses joueurs de rebondir. Le Barça devra désormais impérativement décrocher les neuf points restants pour espérer intégrer les premières places de la phase de ligue, synonymes de qualification directe pour les huitièmes de finale. Le défi est immense, mais Flick continue de soutenir que son équipe a les ressources pour revenir dans la course au top 8, malgré le coup d’arrêt brutal infligé par
Chelsea. L’entraîneur allemand est arrivé en conférence de presse conscient que la performance de Barcelone était loin d’être satisfaisante, même s’il a tenté de ne pas être trop dur avec ses joueurs : « Nous avons eu l’occasion d’ouvrir le score. Nous avons lutté avec acharnement, j’ai vu des choses positives, mais nous avons perdu le ballon trop souvent sous la pression et sur des passes simples. Je ne sais pas exactement combien de minutes, mais nous avons joué beaucoup de temps à dix, et Chelsea est une grande équipe. C’est une défaite que nous devons accepter, mais nous devons aussi rester positifs». Pourtant il y a bien un joueur qui fait encore couler beaucoup d’encre en Espagne ce mercredi matin. Et ce n’est autre que Lamine Yamal qui a une nouvelle fois failli à sa tâche (21 ballons perdus, seulement 2 touchés dans la surface des Blues) après avoir promis monts et merveilles en story Instagram avant la rencontre. Même le portier Robert Sanchez s’est payé la tête du joueur du Barça : «Cucurella l’a mis dans sa poche. Ils sont tous très bon jusqu’à ce qu’ils viennent en Premier League» Les observateurs pas tendres La presse britannique n’a pas mâché ses mots au lendemain de la déroute du FC Barcelone, et un constat domine largement, à savoir que Lamine Yamal a été totalement éclipsé par Estêvão lors de cette soirée
cauchemardesque. Les médias anglais se sont même montrés particulièrement durs, en soulignant à quel point la nouvelle pépite de Chelsea avait éclaboussé la rencontre de son talent. Daily Mirror titrait sans détour : « Une star est née ! Estêvão surpasse Yamal dans une victoire écrasante. » The Guardian insistait sur « le golazo d’Estêvão qui illumine la victoire du Chelsea », tandis que le Telegraph évoquait « un Estêvão qui fait oublier Yamal ».
Le plus cruel restait peut-être The Times, avec un cinglant : « Lamine qui ? Estêvão détruit le Barça lors d’une nuit spectaculaire. » Même la BBC soulignait la domination totale de Chelsea face à un Barça réduit à dix mais incapable de compter sur son jeune prodige. En Angleterre, on se pose même cette question : « Était-ce la nuit où Estêvão s’est présenté au monde comme l’égal de Yamal ? Peut-être pas encore, mais il est clairement sur la bonne voie. Un beau but, une belle prestation… et il a été aidé par le fait que Yamal n’a rien fait. » Une phrase qui résume le ressenti général d’un
Yamal fantomatique, au point de servir involontairement de tremplin à la montée en puissance d’Estêvão. En Espagne, le ton n’est guère plus clément. Les analyses d’après-match convergent toutes vers la même idée, que Lamine Yamal a complètement perdu son duel, aussi bien sur le terrain que dans la perception médiatique. Enrique Ortego, sur Onda Cero, a été très clair : « Cucurella a mangé Lamine Yamal aujourd’hui. Il tient ses dribbles, il a la vitesse pour le suivre, et balle au pied il ne se complique jamais. Le match du latéral de Chelsea est complet et explique beaucoup de choses concernant la sélection espagnole. » Une critique lourde, d’autant qu’elle souligne l’impuissance d’un joueur censé être la nouvelle arme offensive de la Roja. Josep Pedrerol en a rajouté une couche, évoquant un Yamal « trop souvent au centre de l’actualité, entre les réseaux sociaux et les interventions du club pour le calmer », sous-entendant que la pépite s’est peut-être laissé déborder par tout ce qui entoure son ascension médiatique. Quant à Cristóbal Soria, il a explosé en direct : « Il n’y a pas par où attraper Lamine. Il faut le prendre par ici (en montrant le cou, ndlr). Ça suffit, bon
sang ! La meilleure assistance qu’on peut lui faire, c’est de le saisir par le cou. » Une image forte, presque violente, qui illustre l’exaspération ambiante autour du jeune Barcelonais. Entre critiques britanniques féroces et colère espagnole, Yamal traverse sans doute l’une des nuits les plus sombres de sa jeune carrière, une soirée où Estêvão, lui, a brillé de mille feux.
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